Merci pour cette analyse ! Elle me rassure ; moi qui n’ai jamais vraiment adhéré au principe du personal branding (numérique en particulier)… J’ai presque l’impression d’être un peu avant gardiste du coup ;-) Authenticité et incarnation : welcome back 😉
On galère tellement à conquérir le « moi analogique » (on y passe sa vie !) que l’idée même d’une reconquête du « moi digital » au travers du personal branding est au mieux une distraction et au pire une imposture.
Ces plateformes ont passés deux décennies à combattre et redéfinir le substrat qui fait le lien social pour mieux le monétiser. Elles ne vont pas me manquer.
Non seulement il y a trop de contenu, mais le "sens" de ce contenu tend vers 0. Les "influenceurs" et autres manipulateurs ont tellement abusé avec leurs clickbaits et autres mensonges, leurs "faits alternatifs" et autres, que l'effet est assez inquiétant: plus rien de ce qu'on peut lire n'a de sens ou d'importance. Et aussi, tout est tellement éphémère.... c'est juste un bout de notre "doomscroll", aussitôt lu, aussitôt oublié, et disparu. Je repense aux grands écrivains d'antan qui mémorisaient tant de choses, aux livres, et j'ai peur qu'on se dirige vers l'annihilation totale de la culture.
Au final, peut-être que c'est ça qui va tuer le web. Ou alors on pourrait espérer retourner vers quelque chose de plus authentique, si c'est encore possible. Publier des vrais contenus, écrits à la main. La technologie "est" le message, mais dans ce cas, elle semble tuer la signification même des mots. Il n'y a peut-être pas d'issue pour cette technologie. Il faut en inventer une nouvelle qui nourrisse le sens.
Merci pour cette analyse ! Elle me rassure ; moi qui n’ai jamais vraiment adhéré au principe du personal branding (numérique en particulier)… J’ai presque l’impression d’être un peu avant gardiste du coup ;-) Authenticité et incarnation : welcome back 😉
On galère tellement à conquérir le « moi analogique » (on y passe sa vie !) que l’idée même d’une reconquête du « moi digital » au travers du personal branding est au mieux une distraction et au pire une imposture.
Ces plateformes ont passés deux décennies à combattre et redéfinir le substrat qui fait le lien social pour mieux le monétiser. Elles ne vont pas me manquer.
Non seulement il y a trop de contenu, mais le "sens" de ce contenu tend vers 0. Les "influenceurs" et autres manipulateurs ont tellement abusé avec leurs clickbaits et autres mensonges, leurs "faits alternatifs" et autres, que l'effet est assez inquiétant: plus rien de ce qu'on peut lire n'a de sens ou d'importance. Et aussi, tout est tellement éphémère.... c'est juste un bout de notre "doomscroll", aussitôt lu, aussitôt oublié, et disparu. Je repense aux grands écrivains d'antan qui mémorisaient tant de choses, aux livres, et j'ai peur qu'on se dirige vers l'annihilation totale de la culture.
Au final, peut-être que c'est ça qui va tuer le web. Ou alors on pourrait espérer retourner vers quelque chose de plus authentique, si c'est encore possible. Publier des vrais contenus, écrits à la main. La technologie "est" le message, mais dans ce cas, elle semble tuer la signification même des mots. Il n'y a peut-être pas d'issue pour cette technologie. Il faut en inventer une nouvelle qui nourrisse le sens.
Personellement j'ai le sentiment que le "personnal branding" peut surtout passer par les contacts directs IRL avec des collegues, clients, partenaires